Un père et une mère, après avoir accueilli leur premier enfant âgé de 3 ans, sont prêts à accueillir un second bébé dans leur famille. Les deux parents exercent des métiers stables. La famille est très entourée par les grands-parents et une tante qui s’impliquent beaucoup dans la vie des enfants.
La grossesse et l’accouchement
La grossesse et l’accouchement de ce bébé tant désiré se sont bien passés. Le nouveau-né pèse 4 kilos, avec un périmètre crânien supérieur à la moyenne.
Le bébé est souvent gardé par une nounou et occasionnellement par les grands-parents et la tante.
Le jour où tout a basculé
Le 9 mai 2019, la mère rentre chez elle avec son fils de 3 ans et son bébé de 5 mois dans ses bras. Elle pose ses clés sur la table quand le bébé, assez vif, fait un mouvement en arrière et chute au sol. Il pleure immédiatement mais ne perd pas connaissance.
La mère appelle aussitôt le père et les pompiers qui se rendent rapidement à leur domicile. Le bébé est transporté à l’hôpital pour y être pris en charge.
Quand le diagnostic est tombé
Le bébé subit de nombreux examens : scanners, IRM, radios, analyses sanguines, électroencéphalogramme et fond d’œil. Après ces examens, la mère est convoquée dans le bureau du médecin qui lui signifie qu’un signalement doit être établi en raison des soupçons de maltraitance, notamment un hématome sous-dural.
Suite à cette annonce, le médecin ne revient pas dans la chambre du bébé pendant un mois. Les parents subissent les regards méfiants des soignants qui se limitent à mesurer le périmètre crânien sans apporter d’autres soins.
Dans la machine judiciaire
Au niveau social, papa et maman reçoivent une ordonnance de placement provisoire pour leur bébé. Le bébé reste à l’hôpital pendant que les parents sont convoqués chez le juge des enfants qui décide quelques jours plus tard d’un arrêt du placement. Une assistance éducative en milieu ouvert commence, et le bébé rentre à la maison.
Le suivi se poursuit avec des rencontres régulières avec des éducateurs, psychologues et assistantes sociales. Ce sont les éducateurs eux-mêmes qui demandent l’arrêt du suivi éducatif à la juge, convaincus que les parents aiment leurs enfants.
Au niveau pénal, les parents, accompagnés de leur fils de 3 ans, sont placés en garde à vue et leur enfant est amené à l’hôpital pour des examens médicaux. La tante maternelle récupère le garçon dans un foyer le soir même, complètement traumatisé.
Les parents subissent une seconde garde à vue et sont présentés au tribunal devant un juge d’instruction qui les met en examen avec contrôle judiciaire.
Durant cette procédure, ils endurent des humiliations : interrogatoires intrusifs sur leur intimité, nuits dans des cellules sales aux toilettes sans porte fermée, transferts menottés au tribunal et perquisitions de leur domicile devant les voisins.
Le juge d’instruction demande une expertise médicale par des médecins assermentés. Pour se défendre, la famille s’unit pour diffuser le dossier médical complet à plusieurs experts (pédiatres, radiologues, neurologues) qui contredisent les expertises mandatées par le juge.
Le combat dure plus de 6 ans : suivi médical régulier du bébé, suivi psychologique de la famille et évolution du bébé en crèche puis à l’école pour justifier son bon développement. Le procureur demande la convocation de la mère devant le tribunal correctionnel mais le juge d’instruction décide finalement d’un non-lieu.
Vivre avec la suspicion
Ces 6 ans, 2 mois et 2 jours sont un véritable traumatisme pour toute la famille. Le bébé a bien grandi et va bien aujourd’hui, mais il est surveillé de manière excessive par crainte qu’il lui arrive quelque chose.
Son frère aîné est marqué par cette période : il a vécu en direct la chute de son petit frère, l’absence de ses parents pendant les gardes à vue et les examens médicaux sans sa famille. Il a été embarqué par un policier et déposé dans un foyer sans affaires personnelles (doudou, tétine) en attendant sa tante.
La mère reste traumatisée par cette accusation injuste, elle qui désirait profondément ses enfants. Elle est marquée par le manque de discernement des enquêteurs et ne s’est pas sentie écoutée.
Cette épreuve a eu des conséquences sur la santé de certains proches, des graves conséquences financières et sur la vie familiale. En effet, le père a quitté le domicile, laissant sa femme et ses enfants seuls.
Au final, la famille a perdu confiance dans les systèmes de santé, de police et de justice de leur pays.
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