Nous sommes un couple de parents aimants, tous deux âgés de 34 ans—l’un est enseignant et l’autre étudiant en thèse. Chacun de nous a trois frères et sœurs. Nous n’avons jamais eu de problèmes avec la loi, ni d’histoires de toxicomanie ou de violence.
Grossesse et Naissance
Nos jumeaux sont nés prématurément d’un mois en raison de ma prééclampsie, nécessitant une césarienne d’urgence. Pendant l’accouchement, le Jumeau A a été partiellement sorti mais remis à l’intérieur car l’épaule du Jumeau B obstruait le canal de naissance. En conséquence, le Jumeau A est né sans tonus musculaire et la clamping tardive du cordon ombilical n’a pas pu être effectuée. De plus, le Jumeau A a montré des reniflements et une respiration laborieuse peu après sa naissance, ce qui a duré plusieurs mois.
Nous étions ravis d’accueillir nos jumeaux dans notre monde. Ils étaient faciles à consoler et ne pleuraient pas beaucoup ; ils allaient également bien au sein. Nos grands-parents maternels vivaient avec nous pendant cette période.
Le Jour Où Tout a Changé
Lorsque le Jumeau A avait presque trois mois, les deux jumeaux semblaient avoir de la fièvre, donc nous les avons emmenés à la clinique locale. Quelques jours plus tôt, le Jumeau A était irritable et vomissait, ne voulant être porté que d’une certaine manière. À la clinique, le Jumeau B a été diagnostiqué avec une infection urinaire et a reçu des antibiotiques, mais nous n’avons pas pu obtenir un échantillon du Jumeau A.
Plus tard cette nuit-là, notre grand-mère est restée éveillée avec les jumeaux lorsqu’elle a remarqué que le bras du Jumeau A tremblait brièvement. Tôt le matin, le Jumeau A refusait de se nourrir et avait un autre tremblement ou convulsion. Nous l’avons emmené en urgence à la clinique où les convulsions continuaient. Des médicaments ont été administrés pour arrêter les convulsions avant qu’il ne soit transporté par ambulance dans un hôpital régional distant de deux heures.
Aux urgences, une échographie a révélé des effusions sous-durales et une fontanelle en saillie, conduisant les médecins à soupçonner la méningite. Le Jumeau A a reçu des antibiotiques et des antiviraux par voie intraveineuse. Le médecin des urgences a ensuite contacté un hôpital pour enfants situé plusieurs heures plus loin pour une évaluation supplémentaire, y compris une ponction lombaire. Une tomodensitométrie indiquait la nécessité d’exclure une blessure non accidentelle en raison de hémorragies sous-durales chroniques et aiguës.
Le Jumeau A était stable sans convulsions ni interventions autres que le IV lorsqu’il a été transporté par hélicoptère à l’hôpital pour enfants. À son arrivée, le pédiatre en charge a déclaré qu’une blessure non accidentelle serait examinée davantage et a contacté un pédiatre développementaliste pour consultation.
Malgré le fait que aucun autre médecin de l’hôpital local ou des urgences régionales n’aient suggéré une traumatisme crânien abusif (TCA), ce pédiatre développementaliste a conclu qu’il était probablement un TCA.
À l’hôpital pour enfants, le Jumeau A n’a pas vu de neurochirurgien. Le pédiatre en charge a parlé au neurochirurgien par téléphone et a noté que une échographie serait nécessaire si son état se détériorait, car elle était actuellement stable. Cependant, il n’y avait aucune mention de sa fontanelle en saillie ou de la circonférence de son crâne dans ses notes ; cela a été noté deux jours plus tard par un généticien.
Lorsque le Diagnostic a été Établi
Le pédiatre en charge a contacté le pédiatre développementaliste, qui nous a informés que le TCA était probable et qu’il signalerait aux services de protection de l’enfance et à la police. Cette conclusion reposait uniquement sur la suggestion du radiologiste d’une blessure non accidentelle et l’intuition du pédiatre développementaliste quant à notre comportement en tant que parents.
Malgré l’absence de bleus ou de fractures visibles, ce pédiatre restait convaincu de son diagnostic. Des hémorragies rétiniennes ont été trouvées lors d’un examen selon le protocole de maltraitance infantile, interprétées par l’ophtalmologiste comme une preuve définitive du syndrome du bébé secoué (SBS) sur la base d’une revue de littérature. Aucune attention n’a été accordée à la circonférence de tête du Jumeau A dans le 99e centile.
Dès le premier jour à l’hôpital pour enfants, nous et nos grands-parents avons été traités comme des criminels. Nos prières pour une enquête médicale supplémentaire sur la condition du Jumeau A ont été ignorées.
Même lorsque le Jumeau A est revenu à l’hôpital deux fois au cours des mois suivants avec une fontanelle en saillie et une circonférence de tête croissante au-delà du 99e centile, aucune enquête supplémentaire n’a été entreprise. Cinq mois après le diagnostic de TCA, alors que les jumeaux étaient en famille d’accueil, un IRM a confirmé à nouveau des hémorragies sous-durales subaiguës/chroniques et aigües.
Il a fallu quatre mois et une ordonnance judiciaire pour obtenir les dossiers médicaux du Jumeau A. Des médecins du monde entier, y compris le Dr Sebire, un neurologue pédiatrique au Canada, ont diagnostiqué le Jumeau A avec l’hydrocéphalie externe/BEES.
À L’intérieur du Système Judiciaire
Les jumeaux ont été placés en famille d’accueil de proche avec leurs grands-parents paternels. Ces grands-parents n’étaient pas autorisés à quitter la province pour emmener le Jumeau A voir d’autres médecins pour une évaluation supplémentaire.
Les grands-parents maternels ne pouvaient voir les jumeaux que dans les bureaux des services de protection de l’enfance quatre heures par semaine.
Les parents avaient des visites supervisées avec les jumeaux pendant six heures chaque jour. Cette disposition a duré un an jusqu’à ce qu’un juge médiateur ordonne aux services de protection de l’enfance de rendre les enfants à leurs parents sans surveillance.
Cependant, peu de temps après avoir récupéré la garde de leurs enfants, les parents ont été arrêtés par la police et interrogés pendant huit heures chacun. Au cours de cette épreuve, ils ont maintenu leur innocence et ont informé la police qu’ils avaient huit médecins qui fournissaient des diagnostics différents de ceux du pédiatre accusateur. Malgré une ordonnance judiciaire, les Services à l’enfance n’ont pas fourni ces rapports médicaux de défense à la police.
Le procureur a mis dix-huit mois pour examiner le cas avant de le classer.
Trois années de tourments pour les parents, et personne ne s’est vu imputer de responsabilité.
Vivre Sous Soupçon
Mener une défense dans les tribunaux familiaux et pénaux a coûté plus de 200 000 dollars. La pression financière comprenait également des pertes de salaire.
Les parents souffrent d’un TCA complexe, et le traumatisme a affecté toute la famille, causant une anxiété de séparation.
Être injustement accusé est une grave injustice. Que un médecin partial et ignorant puisse faire de telles allégations sans preuve est déplorable. Les Services à l’enfance préfèrent croire leurs propres médecins plutôt que ceux de la défense. Personne ne prend de responsabilité ou n’est tenu pour responsable dans ce système tordu et corrompu, sans contre-pouvoirs.
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