Lolo (bébé âgé de 2 mois, France)

Introduction

J’ai 28 ans et mon conjoint, 38 ans. Nous sommes ensemble depuis 12 ans. Je suis assistante technique et lui, électricien. Nous sommes propriétaires de notre maison que nous avons fait construire. Notre fils est notre premier enfant.

La grossesse et l’accouchement

L’accouchement a été difficile. Notre fils pesait 3 kg 950 grammes et ne passait pas dans mon bassin, restant bloqué pendant 30 minutes avant que la ventouse soit utilisée. Il est né avec une thrombopénie, ce qui signifie des taux de calcémie et de plaquettes bas.

Il a eu des difficultés d’alimentation et un reflux interne sévère a été détecté. Il pleurait beaucoup le soir en raison de coliques. C’est nous qui l’occupions.

Le jour où tout a basculé

Un accident domestique s’est produit avec mon conjoint. Notre fils est tombé des bras de son papa, au-dessus du parc. Son ventre a heurté la rambarde et sa tête le parc. Nous avons appelé les secours et sommes allés à l’hôpital. L’établissement a mis plus de 7 heures pour comprendre et prendre en charge notre fils. Un signalement a été fait par la suite.

Quand le diagnostic est tombé

Les examens réalisés comprenaient une échographie, une radiographie, un scanner, une IRM et un examen du fond d’œil.

Nous avons dû nous rendre dans le bureau du chef médecin qui nous a informés avec un ton très sec qu’un signalement au procureur était lancé. Nous étions abasourdis et ne comprenions pas. Notre description des événements n’était pas cohérente avec les blessures, ce qui indiquait de la maltraitance selon eux. Le personnel médical n’était pas rassurant et nous parlait sèchement. Nous nous sentions humiliés.

Après cela, l’aide sociale à l’enfance (ASE) nous a contactés pour nous dire que nous devions quitter l’hôpital et que nous n’avions plus le droit de voir notre fils. La douleur était immense. Tout s’est enchaîné très rapidement. Le légiste a examiné notre fils, confirmant la maltraitance et une violence volontaire.

J’ai été diagnostiquée avec le syndrome d’Elhers-Danlos plusieurs mois après, ce qui explique les fragilités de notre fils (fractures des côtes et hémorragies) combinées à une chute. L’accouchement avait également été difficile.

Dans la machine judiciaire

Nous avons été placés en garde à vue pendant 24 heures et déférés devant le juge d’instruction qui nous a placés sous contrôle judiciaire avec obligation de soins (psychologiques) et interdiction de rentrer en contact avec notre fils sans décision du juge des enfants. Notre fils est placé dans une pouponnière depuis le signalement, soit maintenant 19 mois.

La protection de l’enfance nous croit et fait des demandes auprès du juge pour un retour à domicile six mois après le signalement avec un placement chez les grands-parents en attendant. Malheureusement, la juge des enfants refuse systématiquement toutes ces demandes. Le tiers digne de confiance est rejeté alors que notre fils dort tous les week-ends depuis 10 mois chez eux. Les droits de visite ne sont pas augmentés.

Niveau pénal, après un an et demi, il n’y a toujours aucune avancée. L’expertise n’est pas rentrée au dossier. Nous tentons de lever notre contrôle judiciaire.

Vivre avec la suspicion

L’impact est énorme ! Notre vie est brisée. Nous sommes toujours ensemble avec mon conjoint et nous nous battons ensemble. Niveau santé, perte de poids, isolement, stress, angoisse… Financièrement nous sommes en train de tout perdre, notre trésorière, nous sommes obligés de demander de l’aide autour de nous.

Notre fils souffre de la collectivité. Il est en souffrance psychologique. Personne ne nous écoute… Nous sommes en colère.

Par soucis d'homogénéisation des témoignages, ce texte a pu être légèrement édité ou traduit par intelligence artificielle. Si vous constatez une erreur ou une incohérence, n'hésitez pas à nous contacter.

Adele, France

Mon mari et moi sommes commerçants et avons trente ans. Nous avons trois enfants : une fille et des jumeaux garçons. Nous vivons au-dessus …